RENNES-COCHIN via ROISSY et NEW DELHI

15/01/2013 17:31

Départ de Rennes, un peu trop chargée à mon goût ! De plus, mon "embourgeoisement" m'a fait oublier le port du sac à dos !!!... et, je sors de chez Monsieur "Doigts de fée", mon ostéopathe favori ... Mon dos demande toujours grâce ! Dernier délicieux repas végétarien en France au "St Germain-des-Champs", une valeur sûre, allez-y !

Irène m'accompagne jusqu'au train, dernières photos, émotion et hop, c'est parti, je largue les amarres ! Je termine le bouquin d'Anita Nair "Compartiment pour dames", récits de vie de femmes indiennes qui passent la nuit dans le même train. Non, ce n'est pas un TGV ... 

Déambulations dans Roissy, derniers coups de fil et enfin me voici dans l'avion, près d'un sympathique indien, restaurateur en région parisienne et d'une jeune femme rennaise. Nous discutons bien, le temps passe assez vite, le repas indien est délicieux pour un repas d'avion ... Par le hublot j'assiste à un magnifique lever de soleil au-dessus des nuages, puis j'aperçois les sommets enneigés du Pakistan et finalement, New-Delhi commence à apparaître à travers la brume (de pollution je pense). 

Longue journée dans l'aéroport de New-Delhi (10h-19h) : j'ai faim, soif, sommeil ; rien de passionnant si ce n'est l'obsevation des voyageurs en transit, et, oh ! merveille, je découvre de confortables transats où je peux m'installer pour un bon somme réparateur.

Arrivée à Kochi (prononcer Kotchi, nom indien de Cochin qui ne fait qu'un avec Ernakulam) vers 22h le 11/01. Un taxi, envoyé par l"ashram, m'attend avec un panneau au nom de MRS MYRIAM !

Encore une heure de route : circulation intense, conduite "sportive", pour ne pas dire "kamikaze". Nous arrivons tout de même à bon port : après la route nationale, nous empruntons une petite route qui serpente entre des étendues d'eau de toutes parts pour se terminer "au bout du monde" sur une piste sablonneuse qui longe la mer. Je crois tout d'abord à une erreur tellement le lieu est isolé, j'imgine le pire pendant quelques secondes de panique intérieure, puis une lumière s'allume et je suis accueillie par une charmante française, Catherine, qui me conduit à ma chambre. Ce n'est pas un 4*, ni même un 3* et bien loin aussi d'un 2*. J'aurai l'occasion d'en reparler. J'apprécie tout de même d'avoir un lit malgré la présence inévitable de petits gekos (sortes de lézards blancs, aux yeux globuleux et aux pattes à ventouses) et de quelques insectes indésirables à la salle de bains (un bien grand mot là aussi), mais je ne vais pas me plaindre, je l'ai bien cherché !!!...

Nuit agitée, mais le réveil me fera oublier tous ces désagréments ...

Suite au prochain numéro. Je dois me coucher car je me lève très tôt demain matin (vers 5h) pour le cours de yoga quotidien sur une terrasse face à la mer où, presque chaque jour, on peut voir les dauphins.